LA MAGIE DES COEURS POUR ATTENUER LA PEUR DE L’ABANDON

LA MAGIE DES COEURS POUR ATTENUER LA PEUR DE L’ABANDON

On ne vous le dira jamais assez, mais chez Phillie, nous sommes convaincus des bienfaits des petits coeurs au poignet, sur la main, le bras pour atténuer la peur de l'abandon ou l'angoisse de séparation.

C'est pour cela que l'on a décidé de laisser la place aux parents pour qu'ils nous expliquent comment et pourquoi, ils avaient mis en place ce rituel du coeur et qu'ils nous partagent les bienfaits sur la peur de l'abandon et l'angoisse de séparation de leurs enfants.



"Quelques semaines avant la rentrée scolaire j'ai vu fleurir des stories et des posts sur les réseaux sociaux ayant pour thème des petits cœurs (dessinés ou des tatouages temporaires) qui faciliteraient la séparation au moment de la rentrée... ma fille étant à la crèche depuis ses 2 mois et demi je n'y voyais aucun intérêt car, en dehors des périodes de changement de section et de la "crise" des 9 mois, il n'y a jamais eu de soucis au moment de la séparation. Puis ma fille, du haut de ses 3 ans fraîchement obtenus, a vu son dernier jour de crèche arrivé avec enchaînement dès le lendemain sur la rentrée scolaire de septembre... et là j'ai lu l'inquiétude dans son regard, malgré qu'on l'ai bien préparé, qu'elle ait déjà visité l'école, qu'on soit passé devant plusieurs fois pendant l'été. Ce petit être venait de quitter un lieu et des pros au top (big up au personnel des crèches hospitalières ❤️) pour aller dans un lieu rempli d'inconnus… Alors le matin de la rentrée j'ai repensé aux petits ❤️ et j'ai pris un feutre pour en dessiner un sur son bras, sur le mien et celui de son père. On lui a expliqué que ce petit cœur on le garderait jusqu'au soir et que si on lui manquait trop elle pouvait le regarder, que nous aussi on le regarderait dans la journée, que ce cœur était un lien entre nous 3. Au moment de lui dire au revoir on s'est fait un bisou sur le cœur puis elle est rentrée tranquillement dans la salle de classe (même si on la sentait un peu inquiète quand même !).
Le soir, elle nous a expliqué avoir regardé son ❤️ "un petit peu mais pas trop" et avoir posé sa joue dessus "pour avoir un bisou de maman et papa". Elle n'a pas pleuré ce jour-là ni les suivants et n'a pas voulu qu'on lui dessine un autre les autres jours. 
On reproduira l'expérience aux autres rentrées scolaires si elle le souhaite et toujours sur le bras plutôt que le poignet (pour pas qu'il parte en se lavant les mains... déformation professionnelle !)"
Pauline, maman d’Alice (3,5 ans)

"Le soir lorsque nous sortons dîner, les filles me rappellent de ne pas oublier de mettre du rouge à lèvres, puis je les embrasse tendrement sur leurs douces mains. Elles dorment avec au plus près de leur cœur et ça change les départs !" Servane, maman de Garance (5,5 ans) et Jacinthe (4 ans) 

"J’ai fait des cœurs sur les poignets de ma belette l’année dernière en PS. Avec ma première j’avais plutôt fait des cœurs en papier, glissés dans la poche de sa blouse (portée toute la journée à l’école,) mais pour ma deuxième ça ne fonctionnait pas vraiment. Alors, on a pris un bic et on a ritualisé les cœurs sur la main de maman et un cœur sur la main de Jeanne. (Et même sur la main de la grande sœur 6 ans et du papa). Le truc : il faut qu’elle le voit mais faut pas que ça parte au premier lavage de main. Du coup sur le poignet, un peu plus haut sur le bras c’était la place parfaite.
J’ai remarqué plusieurs choses : le rituel de faire le coeur : un temps où on se pose et on apprivoise la séparation à venir. La mienne aimait bien que je lui fasse le sien et qu’elle fasse le mien. Comme un bisou sur la joue, elle est acteur tout comme moi. La fierté de l’avoir sous les yeux mais surtout la fierté de savoir que maman assumait pleinement d’aller travailler avec son cœur sur le poignet (fait par elle je le répète mais du coup plus ou moins gros plus ou moins régulier mais avec amour assurément). Et du coup dans la journée elle me disait retrousser sa manche et embrasser son cœur en sachant que j’étais là avec elle. (Ok coeur de beurre !!)"
Caroline, maman de Jeanne (4 ans / 3 ans au moment le plus utilisé mais toujours d’actualité pour les gros évènements ou séparations), Clémence (7 ans / utilisé en PS à 3 ans et même encore maintenant parfois).

"On a commencé pour la rentrée des classes en PS pour ma fille en septembre dernier, on s'était dessinés tous un cœur sur le poignet à regarder si on se sentait triste. Il se trouve que j'ai accouché de mon deuxième le lendemain de la rentrée donc le cœur était encore là et a servi 3 jours de plus. Maintenant, quand on se sépare, on se dessine un coeur au stylo, toujours au même endroit sur le poignet et on se met pleins de bisous dedans donc ma fille fait des bisous sur nos petits coeurs, on en fait sur le sien et ça permet à tout le monde d'avoir pleins de bisous en réserve. Ce qui fait que ma fille nous dit toujours maintenant "tu mets des bisous dans mon coeur?". Si on se sépare plusieurs jours et que le coeur s'efface, soit elle n'y pense plus soit elle demande à ses grands parents d'en redessiner un (c'est la limite des coeurs au stylo ou au feutre 😬). On ne le fait plus tous les jours pour l'école, plutôt pour les séjours chez les grands-parents ou parfois certains soirs si l'acceptation de la baby-sitter est compliquée, ça peut aider pour la transition."
Maud , maman de Lise, 3,5 ans et Nathan, 5 mois

"Étant malade avec une pathologie chronique je suis régulièrement hospitalisée dans un service oú les enfants ne sont pas acceptés, ce qui est très difficile aussi bien pour elle que pour moi, j’ai donc mis en place la boîte à Bisous suite à la lecture du livre La provision de bisous de Zou. J’ai trouvé l’idée très chouette, donc depuis ses 2 ans, elle a des bisous pour la durée du séjour et un peu plus (toujours prévoir une hospitalisation plus longue). Plusieurs fois, Brune a réclamé de placer un bisou dans son cartable donc maintenant il y a un bisou plastifié dans sa poche de cartable pour les coups de blues. De temps en temps, elle réclame aussi un petit cœur sur le bras, ça vient toujours d’elle, ça nous permet aussi de savoir quand elle se sent moins bien, quand elle n’est pas sereine et sincèrement ça fonctionne à merveille. On commence à mettre en place le même système pour Ninon, qui a 21 mois, elle réclame aussi ses cœurs en même temps que sa sœur."
Justine, maman de Brune (4 ans) et Ninon (21 mois) 

"Hugo est de novembre 2019. Il est devenu grand frère en juin 2022. Et lorsqu’il est rentré à l’école en septembre, ça n’a pas été simple. C’était le plus petit (en taille et en âge), moi je restais encore à la maison avec Marius, et il ne retrouvait aucun de ses nombreux copains de la crèche. On a essuyé des pleurs le matin pendant de nombreuses semaines. Heureusement, c’était simplement au moment de la séparation, cela semblait bien se passer une fois la journée lancée, avec parfois des petits coups de mou, surtout au moment de la sieste. J’ai cherché pas mal d’idées sur internet et j’en ai testé 2, complètement validées par Hugo :
- j’ai retrouvé une petite poche, offerte à la naissance de Hugo avec son nom dessus. J’y ai glissé des photos (de nous et lui, de lui et son frère,..), et des petits bisous, fait lors d’une session pleine de rire avec un rouge à lèvre et des petits cartons. Comme ça en cas de coup dur, il avait son stock de bisous.
- le petit cœur au creux du poignet. Quand malgré tout ça, les séparations étaient tout de même difficiles, on s’asseyait sur un banc dans l’école, on sortait le crayon à cœur, et hop, un petit cœur au creux du poignet de maman, et de Hugo. On les faisait ‘se toucher’ pour les connecter, et ensuite, toute la journée, quand on sent un petit guilli au creux du poignet, c’est que l’autre vient de faire un petit bisous sur le cœur. Alors attention hein, éviter de tester en direct, sinon il se rend compte de l’arnaque, mais lors des retrouvailles le soir, il me racontait en général tous les guillis de la journée ! Aujourd’hui il s’amuse tellement à l’école qu’on n’a plus besoin de tout ça (enfin le petit baluchon est quand même toujours dans son sac), mais le stylo est prêt à reprendre du service quand les séparations des vacances pointeront le bout du nez !"
Marion, maman de Hugo (4 ans), Marius (1,5 ans)

"Notre grand n’a jamais vraiment eu de réelle difficulté lors de la séparation (crèche, école …) alors quand cette rentrée scolaire est arrivée et qu’il a commencé à avoir des crises de larmes à s’accrocher à notre jambes et à hurler quand on passait la grille de l’école, j’ai cherché une solution pour le consoler. C’est sa marraine qui nous a donné cette idée que j’ai trouvée géniale 🤩 On a décidé de se faire un petit cœur tous les 4 sur la main le matin (nous les parents lui et son petit frère qui était encore en crèche). Un petit cœur qui indique qu’on est tous reliés et que peu importe où on se trouve, on pense toujours aux autres qui ont ce même petit cœur. Il lui suffit de regarder ce petit cœur et il sait qu’on est là et qu’on pense à lui. Ça l’a beaucoup aidé et en quelques semaines le petit cœur n’a plus été nécessaire 🤩 Un petit rituel qu’on a mis en place directement lors de la rentrée scolaire de son frère mi-octobre (pas le même caractère). Séparation toujours compliquée, surtout dans des endroits pas connus et avec des « étrangers » qui ne l’étaient pas vraiment ici car petite école de village et comme son frère était dans l’école, il connaissait déjà les institutrices et l’environnement. Même effet sur le petit cœur, tous les 4 en pensées toute la journée. Et en 3 jours, il ne nous regardait même plus partir le matin 😅 Le petit cœur est resté une dizaine de jours histoire d’être sûrs que c’était bien acquis. Le petit coeur revient parfois quand l’un des deux a un gros chagrin ou s’il est difficile d’aller à l’école ou après les vacances parce que c’est pas toujours facile après 2 semaines de vacances 🥰"
Alison, maman de Oscar (5 ans) et Charlie (2,5 ans)

"Malo est rentré tôt à l'école, en toute petite section. Il était prêt mais la séparation n'était pas évidente, et en journée il nous réclamait. On a rapidement mis en place le petit cœur (enfin les deux !) dessiné sur le poignet pour assurer une continuité, cela ritualisait aussi le moment du départ. Chacun faisait un petit cœur à l'autre : papa et maman à Malo, Malo et papa à maman et maman et Malo à papa ! Le choix de la couleur était important pour lui !
Ce rituel fonctionnant très bien pour l'école nous l'avons également mis en place le soir au moment du coucher pour faciliter la séparation. 
La petite anecdote, c'est que sa tata, son tonton et ses grands parents étaient là un weekend, chacun à dû inscrire son petit cœur ! Nous nous sommes tous retrouvés avec 6 petits cœurs sur les bras ! Il n'en avait plus eu besoin ensuite, mais en moyenne section il a changé d'école et nous a spontanément demandé le matin de la rentrée de lui dessiner un petit cœur arc-en-ciel."
Cloé, maman de Malo (4 ans) et Elio (10 mois)

"A chaque première rentrée scolaire et globalement à chaque période où la séparation a été difficile (retour de vacances, premiers longs séjours chez les grand-parents), nous avons proposé à chacun de nos enfants (aujourd’hui 11, 7 et 4 ans), de dessiner un cœur (ou des parfois : un pour papa, un pour maman) au stylo rouge à l’intérieur de nos poignets. Nous déposons un baiser à l’endroit de son cœur rouge, et lui demandons de faire la même chose sur le nôtre. Nous disons à notre enfant que nous l’aimons, et que nous continuons à l’aimer même quand nous partons, et que nos cœurs restent reliés après notre séparation. S’il a un p’tit coup de mou ou que nous lui manquons, il peut poser son dessin sur sa joue ou son coeur, et nous lui disons que nous faisons la même chose quand nous pensons à lui dans la journée ! Ça a grandement aidé à réduire les temps d’au revoir les premiers jours/semaines d’école. En septembre, les copains de la classe réclamaient même à leurs parents de faire pareil !"
Nolwenn, maman de Jeanne (11 ans), Henri (7 ans) et Adèle (4 ans)

"Alors souvent la reprise de l’école en septembre est toujours un peu difficile pour Juliette, la séparation et surtout la peur de ne pas être à la hauteur de cette nouvelle classe. Alors le matin, avant de partir, on se fait chacune un petit cœur au creux du poignet et je lui dis que lorsqu'elle est triste ou qu’elle a peur de ne pas y arriver, elle regarde ce petit cœur, qu’il veut dire que je pense à elle et que surtout je crois en elle.❤️"
Anne, maman de Marylou (10 ans) et Juliette (7 ans)

Et si, vous ne voulez pas faire de cœur avec un stylo, nous avons créé une planche de tatouages qui durent longtemps et que les enfants adorent :) Tout comme notre baluchon de séparation qui a été pensé pour adoucir la peur de l'abandon et l'angoisse de séparation de votre enfant. Ce baluchon devient le meilleur copain de votre enfant et le suit partout.

Et si vous faîtes des petits coeurs, n'hésitez pas à nous envoyer des photos… on adore !

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